François Jojo
08/02/2019 à 10h56
Parfait pour les opérations postales et bancaires simples, les guichetiers sont plutôt aimables et efficaces. En revanche pour les services financiers vous trouverez sans difficulté meilleurs conseils et placements ailleurs.
Le titre de conseiller est très largement usurpé, voire galvaudé, commercial B to P, vendeur ou bonimenteur conviendrait infiniment mieux à la fonction mais inspirerait plus de méfiance. Pas persuadé qu’ils connaissent les produits qu'ils commercialisent sur le bout des doigts pour employer un doux euphémisme ; évidemment je peux prouver mon affirmation. Ils vont essayer de vous fourguer des produits qui ne sont pas nécessairement adaptés à votre situation en commençant par les très profitables Livret A, LDD et consorts qui vous feront marcher tout droit dans les empreintes de Warren Buffett!!! Certes ce ne sont ni des gestionnaires de patrimoine ni des cracks de la finance, mais ne comptez pas sur eux pour défendre vos intérêts et comprendre la spécificité de vos attentes. Ils travaillent uniquement pour leurs propres commissions et LBP (vous connaissez l’histoire de la ???? qui avance avec ????, n’est-ce pas? Il y a aussi celle de la carotte que l’on vous fourre dans...). Chance pour eux d’avoir un cheptel de clientèle relativement captif (????) mais avec la multiplication des banques en ligne, la concurrence féroce que se livrent les prédateurs du secteur et l’appartion d’une clientèle plus jeune, plus avertie et plus nomade, ils peuvent légitimement s’inquieter pour l'avenir. Les caissières de supermarchés disparaissent, les commerces de centre ville se transforment en relais logistique, les agence des banques de détail en un espace où les automates affables
ne sont pas soumis au 35h et turbinent 24/24. Privatisations et annonces de licenciements et de restructurations sont des signaux positifs pour les marchés qui ne scrutent que la réduction des coûts et l’augmentation des marges et bénéfices: Le virus EBITA. Only the fittest survive. Fini la banque du siècle dernier. Le "banquier" de village (sic) ne trône plus au Panthéon de la hiérarchie sociale à côté du curé, intist, toubib, maire, percepteur et Capitaine des gendarmes. Son avis qui n’est que celui de ses supérieurs et l’application des injonctions reçues , ne pèse plus sur les decisions importantes. Que pouvez-vous attendre de quelqu’un dont la fonction consiste à vous répéter plus ou moins fidèlement le discours appris en "formation" et à vous envoyer des mails et courriers copié-collés, ne jugeant même pas utile d’écrire son nom manuscrit et dde signer ses reproductions !
Si vous souhaitez une relation de long terme gagnante - gagnante basée sur la confiance, l’écoute et la recherche de solutions choisissez un autre établissement. Ce commentaire reflète uniquement mon opinion basée sur les expériences et mésaventures que j’ai vécues, subies serait plus exact, dans cet établissement (agence?). Si vous souhaitez en savoir plus je me ferai un plaisir de vous les raconter dans les moindres détails.
François CAMUS
Pour mémoire : si vous détenez des produits financiers à La Banque Postale, rappelez-vous que l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) a sanctionné par décision du 18 Mai 2017 La Banque Postale d'un blâme et d'une amende de 5 millions d'Euros pour défaut de conseil lors de la commercialisation d'un fonds aux particuliers. (Affaire Progressio). 9 Millions d'Euros de pertes pour les heureux détenteurs de ces fabuleux contrats. Source facilement vérifiable avec nos amis moteurs de recherche! De plus, ils ont aussi écopé d'une amende de l'Autorité des Marchés Financiers ( AMF). Lorsque je vous disais de vous méfier des propositions commerciales de leurs vendeurs, hein! Il ne s'agissait pas de propos gratuits, diffamatoires ou acrimonieux mais de faits 100% établis et sanctionnés par les autorités compétentes en la matière ! Mieux vaut donner du bœuf de Kobé à manger à son chien que perdre ses sous dans de mauvais placements sur de piêtres conseils!

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